« PETITES VICTOIRES »
Mise en scène : Laure Donzé
Scénographie, costumes, chorégraphie et graphisme : Damien Comment
Chant et direction chorale : Vincent Girardin
Piano et musique : Anouck Mérillat
Lumières : Louis Riondel
Régie : Antoine Cotterli et Sarah Riesen
Captation vidéo : Laïla Corradetti
Avec, par ordre d'apparition :
Léa Fierobe, Mathilde Barth, Léa Grellier, Vjosa Ferati, Coline Siegrist, Charlotte Burri, Romane Mischler, Elias Graba, Abigaelle Tillmann, Lola Siegrist, Manuel Held, Florian Suter, Mylène Oehrli, Louise Meyer, Fabrice Saucy, Nicolas Schmid, Léo Petignat, Lauryn Emane Meye, Grégoire Stucki, Annaëlle Héritier, Nora El Hajouji, Nils Jost, Delphine Allimann, Xavier Cuenat, Marinel Mittempergher, Félix Légeret.
L'intrigue
A la base de cette histoire, le suicide de Victoire, élève dans une école de théâtre. Sa mort confronte chacun à ses écorchures et lui permet de déployer des ressources insoupçonnées. Après le choc, la rage, le manque, voilà que s'impose avec une ardeur nouvelle l'exaltation de vivre.
Ce spectacle, adapté du texte Victoires de Wajdi Mouawad, est une ode au théâtre à l'école, à la force du collectif et de la création, qui sont autant de petites victoires quotidiennes vers davantage d'humanité.
«C'est avec émotion que je revois ici les images de ces Petites Victoires, ma dernière mise en scène avant de quitter le Lycée pour de nouvelles aventures.
Il y a quinze ans, Germain Meyer venait me chercher au Québec pour que je reprenne la matu théâtre, créée en 1994. Les cours avaient lieu à Gai Logis, on poussait les tables pour faire de la pratique, les élèves étaient deux fois moins nombreux et tout aussi passionnés. On créait des spectacles au Séminaire qu'on transformait en théâtre, obscurcissant les fenêtres avec des sacs poubelle en rêvant de l'Inter. Aujourd'hui, la matu théâtre est toujours unique en Suisse. Menacée de suppression en 2010, elle a été sauvée grâce à l'extraordinaire ténacité des Jurassiens. Elle a vu passer quantité de jeunes, dont plusieurs ont fait de la création leur vie.
Quant à moi, j'ai adoré ce métier. Enseigner le théâtre, c'est débusquer le potentiel en germe chez les jeunes et en accompagner la floraison, c'est semer des graines parfois, se laisser surprendre toujours.
Il me tient à coeur de remercier ici certaines personnes clés: Germain Meyer qui a fait confiance à la jeune femme que j'étais, Elisabeth Baume-Schneider, Pierre-Alain Cattin et leurs équipes
qui se sont battus à l'époque pour la survie de cette matu, les animateurs qui font de cette région un haut-lieu du théâtre à l'école, les nombreux élèves de théâtre qui d'année en année ont partagé mon enthousiasme, les collègues complices et, bien sûr, tous les chers spectateurs jurassiens, pour leur soutien indéfectible à notre matu théâtre.»
Laure Donzé